99 - Frolements Shakespeariens

quelle autre fleur, ici?

The forward violet thus did I chide:
Sweet thief, whence didst thou steal thy sweet that smells,
If not from my love's breath? The purple pride
Which on thy soft cheek for complexion dwells

In my love's veins thou hast too grossly dy'd.

The lily I condemned for thy hand,
And buds of marjoram had stol'n thy hair;
The roses fearfully on thorns did stand,

One blushing shame, another white despair;

A third, nor red nor white, had stol'n of both,
And to his robbery had annexed thy breath;
But, for his theft, in pride of all his growth

A vengeful canker eat him up to death.
More flowers I noted, yet I none could see,
But sweet, or colour it had stol'n from thee.

J'ai tancé l'impudente violette: chenapan !

Voleuse ! d'où vient ton parfum embaumant,

sinon du souffle de mon amour? La pourpre

fière, couleur de ta joue, c'est dans son sang,

dans ses veines, sans vergogne, que tu l'empourpres.

Condamnés, d'avoir pris ta main, le lys,

et la marjolaine qui vola tes cheveux;

les roses, effrayées étaient au supplice,

l'une pâle de désespoir, l'autre rouge honteux;

une troisième, ni rouge ni blanche, avait volé

aux deux, ajoutant ton souffle à son larcin,

vengé par un chancre qui l'a dévorée,

elle, épanouie et pleine de dédain.

J'ai remarqué d'autres fleurs, ton odeur

elles l'avaient volé, aussi ta couleur.

Les mots me manquent pour dire ce que je ne sais pas,

je ne sais pas pourquoi,

toi, le seul,

a fait un sonnet de quinze vers...

ils sont si nombreux ceux qui résolu cette énigme,

lisez-les...

pardonnez mon ignorance.

© Mermed 2014-2015